"/>
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin est l’une des villes où aurait pu se dérouler le miracle de la guérison de deux paralytiques, lors du retour des reliques de saint Martin en Touraine, après les invasions normandes.
L’église possède une nef unique datant du XIIe siècle, mais qui a été reprise en 1520. Cette nef est couverte d’une fausse voûte qui date de 1922. Elle est continuée à l’ouest par un chœur datant du XIIIe siècle, flanqué de deux collatéraux. Le collatéral nord est contemporain du chœur et voûté comme lui de croisées d’ogives. Le collatéral méridional fut ajouté au XVIe siècle, en même temps que furent restaurés le chœur et son collatéral nord. Dans la nef s’ouvre au nord une petite chapelle où se trouve une Pieta du XVIe siècle. Le chevet plat est percé de trois fenêtres en arc brisées, restaurées en 1900.
Sur un pilier du chœur se trouve la statue de terre cuite de saint Martin évêque.
Trois vitraux des miracles de saint Martin sont présents dans l’église. L’un au dessus du maître autel, le deuxième au dessus de l’autel du Sacré-Cœur et le dernier au dessus de la chapelle de la Sainte Vierge.
Réalisés entre 1900 et 1912, il s’agit d’une série de trois vitraux de l’église Saint-Martin qui auraient été commandé par l’abbé Marcault, curé de la Chapelle-Blanche. Ces vitraux seraient une contestation des allégations qui conduisent à situer à la Chapelle-Blanche et aux Louroux des épisodes de la vie de saints Martin qui se serait produit à la Chapelle-sur-Loire et aux Louroux. Ces allégations seraient dues à une mauvaise lecture des écrits de Sulpice Sévère et de Grégoire de Tours.
Le premier vitrail (au dessus de la chapelle de la Sainte Vierge) représente le prodige de l’Abrepinière, où saint Martin obtint l’abattage d’un pin objet d’un culte païen en acceptant de se placer sous l’arbre, ce dernier tombe miraculeusement du côté opposé, épargnant le saint (Sulpice Sévère, Vie de saint Martin, V, 2 ). L’autre partie de ce même vitrail évoque la destruction du temple païen du Louroux, dont le clocher est visible en arrière plan.
Le deuxième vitrail, au dessus du maître autel : plus ancien, s’inspire d’un tableau alors conservé alors conservé au château de Grillemont, montre la « réversion », le retour des reliques de saint Martin. Sur le passage de la procession, les pommiers dénudés refleurissent. De la châsse s’échappent des rayons qui viennent frapper et guérir deux paralytiques. Dans le fond, se devinent les silhouettes de Grillemont et de l’église de la Chapelle-Blanche.
Le troisième vitrail, au dessus de l’autel du Sacré-Cœur : représente l’agression dont est victime saint Martin au lieu dit Montfouet. La colère de Dieu s’étant manifestée par un violent orage calmé par Martin. Une fontaine jaillit pour laver les plaies de saint Martin.
La statue se trouve sur le pilier gauche du chœur de l’église Saint-Martin. On peut voir saint Martin debout, représenté en évêque, avec une mitre dorée, une cape rouge à l’extérieur et verte à l’intérieur, une étole rouge bordée d’or, une dalmatique blanche et une aube grise. Il tient la crosse de l’évêque dans la main gauche et fait de l’autre main un geste de bénédiction.
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin is one of the towns where the miracle of the healing of two paralytics may have taken place, when the relics of Saint Martin were returned to Touraine after the Norman invasions.
The church has a single nave dating from the 12th century, but which was rebuilt in 1520. This nave is covered with a false vault dating from 1922. It is continued on the west side by a choir dating from the 13th century, flanked by two aisles. The north side is contemporary with the choir and is vaulted like the choir with ribbed ceilings. The southern aisle was added in the 16th century, at the same time as the choir and its northern aisle were restored. In the nave, a small chapel opens to the north, where there is a 16th century Pieta. The flat chevet is pierced by three pointed arch windows, restored in 1900.
On a pillar in the choir is a terracotta statue of St Martin the bishop.
There are three stained glass windows in the church depicting the miracles of St Martin. One above the high altar, the second above the altar of the Sacred Heart and the last above the chapel of the Blessed Virgin.
Made between 1900 and 1912, this is a series of three stained glass windows in the church of Saint-Martin which were commissioned by Abbé Marcault, the parish priest of La Chapelle-Blanche. These stained glass windows are a challenge to the allegations that episodes in the life of Saint Martin occurred in Chapelle-sur-Loire and Les Louroux. These allegations are due to a misreading of the writings of Sulpice Severus and Gregory of Tours.
The first window (above the chapel of the Blessed Virgin) represents the prodigy of Abrepinière, where Saint Martin obtained the felling of a pine tree, the object of pagan worship, by agreeing to stand under the tree, which miraculously fell on the opposite side, sparing the saint (Sulpice Severus, Life of Saint Martin, V, 2). The other part of this same window evokes the destruction of the pagan temple of Le Louroux, whose bell tower is visible in the background.
The second window, above the main altar, is older and is inspired by a painting then preserved in the Château de Grillemont. It shows the « reversion », the return of the relics of Saint Martin. As the procession passes, the bare apple trees bloom again. From the shrine, rays of light strike and heal two paralytics. In the background, the silhouettes of Grillemont and the church of La Chapelle-Blanche can be seen.
The third stained glass window, above the altar of the Sacred Heart, depicts the attack on Saint Martin at Montfouet. God’s anger was manifested by a violent storm which Martin calmed. A fountain springs up to wash the wounds of Saint Martin.